CML 2015

MES COUPES MOTO LEGENDE

 

CML 2015

Les coupes moto légende (retrouvez ici le site des coupes) devait être mon 5éme rendez-vous expo-vente avec ma fourgonnette « ex. bougez avec la poste », mes deux pétoires, mon stock de t-shirts et les goodies. Début mai, je reçois par la poste ma demande de réservation de stand et mon chèque d’acompte que j’avais envoyé en mars ainsi qu’un courrier m’expliquant que la bourse d’échange ( là où je devais exposer) était malheureusement full-complète, glups… j’appelle directement Nathalie D. des Editions LVA et elle me confirme que ça vas pas être possible, c’est réellement complet m’explique-t-elle et pas de désistement de dernière minute, re-glups… les boules, fin du monde… froid, chaud, mes idées s’embrouillent, enfin bref, j’irais pas en camion dans l’enceinte du circuit de Dijon-Prenois.

LE rendez-vous de l’année pour les amis et moi, à ne manquer sous aucun prétexte, déjà 9 ans qu’on fait le déplacement en motos, un réel plaisir de retrouver toute l’ambiance des paddocks, la bourse aux pièces, les expos, les clubs, les pétoires plus ou moins rares, l’odeur si particulière des huiles brulées et cette chaleur, dans la voie principale des stands, juste avant le départ des démonstrations, le bruit aussi, assourdissant… une ambiance unique !

Donc cette année je fais, une fois de plus, la route avec les amis, en moto, pour moi c’est la super-seven (lire l’histoire de seven le retour, ici) que je prends (comme d’habitude me direz-vous), avec sa selle presque confortable, ses guidons bracelets, son très appréciable haut de carénage protecteur et son bruit de bombardier… Mmmm, les quatre pots Lionti.

Départ vendredi matin vers 9h00, nous sommes dix à partir de Lille : Sté et son bien vert Zéphyr 750 (lire l’histoire de la bien verte ici), Jean Mich’ et son XS750 (à lire bientôt dans les pétoires du Popguns garage), Thierry K5 et son GEX noir, Philippe et son Z750, David et son SV1000, Gaëtan et son Hornet 600, David (encore un) et son Inazuma et moi-même avec le… heu non je l’ai déjà dit. La camionnette est chargée de victuailles, quelques outils et fluides, les sacs de tout ce petit monde (bien pratique cette camionnette, merci Gaëtan) et 2 motos en remorque (le 50 Zündapp de Gabin (lire l’histoire de la petite allemande, ici) et le monstrueux réplica (lire l’histoire du monstrueux réplica, ici) de Nico, il faut bien un chauffeur pour la camionnette), bon là ça fait bien dix.

C’est parti pour 600 kilomètres de route avec un premier arrêt à Arras pour récupérer les sacs des 6.2 (oui, on n’est pas sectaires) qui nous rejoindront le lendemain en fin de journée.

Le trajet jusqu’à Reims se déroule, à un train de sénateur, avec une ou deux petite pointe de vitesse quand même, faudrait voir à pas trop se ramollir. C’est à Reims qu’on s’est fait rincer (celle-là elle était facile), oh pas longtemps, juste le temps de récupérer l’autoroute de Lyon, et c’est un peu humide qu’on retrouve Philippe et son CBR900RR venu de Paris (maintenant on est onze), le temps de s’embrasser et on reprend la route désormais sèche jusque Dijon.

Déjà 17h00 quand on passe l’entrée du camping pour récupérer les clés des 3 bungalows réservés, le temps de remplir les frigos et il est l’heure de l’apéro… Pfooou, bien mérité celui-là. La soirée continue avec des spaghettis sauce bolognaise et un traditionnel feu de camp. A peine minuit et déjà plus personne dehors… on entend ronfler (parait-il, moi je n’ai rien entendu).

Samedi matin, réveil au beuglement des vaches venues brouter juste de l’autre côté de la clôture. Un rapide petit déj’ et direction Prenois pour faire la queue à l’entrée du circuit, à 25 € la place, ça doit être rentable vu le monde. Trente-cinq minutes d’attente plus tard on passe enfin les grilles d’entrées et à nous les coupes moto légende. Passés sous le pont, on bifurque à gauche direction la bourse d’échange, c’est blindé de monde, on y retrouve pèle mêle les vendeurs de bonbons, les buvettes qui servent déjà la bière pression, les pièces de rechanges, les accessoires, les pétoires d’occase plus ou moins complètes et/ou rouillées, en passant saluer Mr Rofidal, Gaëtan lui achète un petit bloque cul de TZ à adapter sur sa RDX et il est déjà presque midi, la faim nous tiraille et on se dirige vers le petit bois où nous avons l’habitude d’y faire le barbecue et où nous avions laissés une grille en hauteur, l’année précédente.

Chacun y vas de son commentaire sur le fait de la retrouver ou pas et là… stupéfaction, le petit bois a été nettoyé, débroussaillé, ratiboisé… damned, plus de grille. Qu’à cela ne tienne, Gaëtan déniche un vieux grillage de barbecue jetable qui est vite nettoyé à la flamme du feu qu’on vient d’allumer, ce midi, on aura bien des saucisses-merguez au menu.

L’après-midi se poursuit tranquillement au rythme des cessions de roulage, les ancêtres, les side-cars, les motos de grand prix dans toutes les cylindrées avec Christian Sarron, Freddy Spencer et toutes les vieilles gloires du Continental Circus aux guidons, un régal.

17h30, on regagne les motos en passant par la consigne des casques et blousons (bien pratique et gratuite, à part l’euro qu’on glisse dans la tirelire, merci la FFMC), retour au camping pour y retrouver nos Arrageois arrivés un peu plus tôt dans l’après-midi. Le temps de saluer Michou et sa Triumph América, Arnaud et son Hayabusa, Bruno est son CBR-HRC, Freddy et son X11, Thomas et son 749R nouvellement acquis et Sylvain et son GSXR bleu/blanc (bon voilà, on est au complet, 17, tout le monde est là) on peut servir l’apéro (encore ! bah, ouais c’est week-end).

Les discutions vont bon train, toutes centrées sur la bécane en général, un peu plus graveleuses en soirée, au diner c’est barbecue de nouveau mais bien plus organisé qu’à midi, côtelettes et poulet grillé au menu. Le feu de camp est rallumé avec de grosses branches, youhou ! Ça chauffe et quelques plaisantins (j’ai les noms, j’ai les noms !) en profitent pour y jeter leurs aérosols de déo, les explosions font rire forcément les concernés, moi un peu moins vu la proximité des bungalows (c’est là que je prends un coup de vieux), mais tout rentre dans l’ordre avec la fatigue, un peu plus marquée pour certains (l’alcool… non ?).

Dimanche matin, réveil plus ou moins difficile, certains continueraient bien leur nuit, mais on est là pour les coupes moto legende, pas pour faire de la chaise longue. Aujourd’hui on fait les stands et le paddock, sauf pour nos amis Arrageois qui eux, passent par la bourse qu’on a fait hier, on se retrouvera plus tard. On passe en revue tous les stands avec plus ou moins de curiosité, Yamaha et Bmw sont officiellement représentés avec leurs nouveautés mais également leurs collections d’ancêtres, çà et là on s’arrête devant quelques bécanes dignes d’intérêts. On aperçoit Sarron et Spencer en pleine séance de dédicaces sous le chapiteau Motul, même Bonhams, la célèbre maison de vente aux enchères, est là avec une Brough Supérior à l’état d’épave estimée entre 170 et 220.000 € ???

On se dirige maintenant vers la pré-grille de départ ou on entend chauffer quelques pétoires (bouchons d’oreilles indispensables !), une 500 MV4 fracassante, certainement la plus bruyante du plateau en 4 temps (là j’ai trouvé mon maitre, ma 4 pots peut aller se rhabiller et pourtant elle envoie), parce qu’il y a aussi quelques 2 temps, sans embouts aux pots de détentes, qui déchirent les tympans… Pwhaaaooow, assourdissant !

On s’arrête un moment pour contempler tous ces monstres d’une autre époque, les motos officielles du HRC aux couleurs Rothmans, une Heron Suzuki, quelques Kawa 3 cylindres de grand prix, des Yam TZ en veux-tu en voilà, des Triumph triple, des monos Manx, Gold star et G50 et même le fantôme de Barry Sheene !? (lire l’histoire de Barry Sheene, ici).

Déjà midi passé et on presse le pas pour casser la croute dans notre petit bois bien rafraichit et dégagé autour des oreilles (des arbres), on a pris soin d’apporter une vraie grille de barbecue ce coup-ci.

On pause quelques temps sur l’herbe en face de la piste (digestion oblige), un monde fou attend, comme nous, la reprise des démonstrations, je pense que cette cuvée 2015 des coupes moto légende bat un record d’affluence, on a réellement du mal à trouver un peu de place.

L’après-midi est écourtée pour conduire Gabin jusqu’à la gare de Dijon (une épreuve du BAC l’attend lundi matin sur Lille), son train part à 17h25, juste le temps d’apprécier une Affligem pression au bar du coin et Gabin prends son train. Retour au campement. 

La terrasse du bar du Lac de Panthier est encore sous le soleil lorsqu’on s’offre une tournée de Chimay Bleu bien fraiche (en fait, on dévalise l’ensemble du stock) avant de regagner les bungalows. On continue l’apéro (oui, je sais, encore, mais c’est fin de week-end) plutôt modérément, les pâtes sont dans l’eau, ce soir c’est spaghetti à la carbonara. Le dernier feu du week-end crépite et la soirée tire à sa fin, la météo prévue pour le lendemain s’annonce humide.

Lundi matin, la pluie annoncée est bien là, un crachin plus exactement. Toute la troupe s’affaire à la remise en état des lieux et boucle son paquetage, on grimpe le Zündapp de Gabin dans le Peugeot pour laisser la place sur la remorque à l’Inazuma de David qui tourne sur 3 pattes, on joue la sécurité plutôt que d’aggraver le problème (apparemment un souci sur le carbu du cylindre N°2). Perception de l’équipement de pluie et on prend la route, mouillée cette fois ci.

Le temps maussade est maintenant derrière nous et on apprécie enfin les petites routes jusqu’à midi environ, où là on fait escale dans un grand restaurant américain bien connu pour y déguster leurs mets fins et raffinés (un big quelque chose avec des potatoes). On reprend l’autoroute en début d’après-midi, sous le soleil, jusqu’à Arras ou on salue nos amis du 6.2 et on finit à Lille en fin de journée, pfouui… fatigués, un peu courbaturés (les oreilles anesthésiées pour moi) mais tous bien rentrés.

Les coupes moto légende millésime 2015 sont, encore une fois, une réussite bien appréciée par tous, 1263 kilomètres de plaisir, des images plein la tête, on se donne rendez-vous pour l’édition 2016.

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