LE ZÉPHYR N’EST PAS QU’UN VENT TIÈDE ET LÉGER

Seulement 5 ans après avoir revêtue sa belle robe « vert Kawa », la Kawasaki 750 Zéphyr de Stéphane mute de nouveau (la précédente mue ici).

La vie d’une moto est faite aussi de petites blessures, griffures, bosses et laisse forcément des cicatrices.    

La ZR 750 Zéphyr n’échappe pas aux affres de la vie et le moment est venu de remédier aux multiples traumatismes qu’elle a subis. Après quelques réparations esthétiques, une peinture complète s’impose.

Sur ce, un rapide brainstorming de tous les membres de l’association maintien le vert Kawa comme signature de cette Zéphyr mais cette fois ci sur une base de blanc, beaucoup de blanc, pour véritablement métamorphoser la bête.  

C’est encore Fredo qui se charge de la peinture et moi (Ricoo) du démontage remontage. Dans ce laps de temps, j’installe un sabot moteur style Godier-Genoud. Quelques coups de meule et l’adaptation est parfaite.

Un peu plus tard, l’habillage de notre 750 réintègre le local de l’association et c’est une formalité de remettre tous les éléments en place.

Qu’es ce que ça change, avec sa nouvelle déco, la belle est métamorphosée, plus lumineuse, elle prend un sacré coup de jeune.

Viennent ensuite les logo et motifs, là encore bien choisis par Nico. Quelques adhésifs complètent la décoration.

Avec tout ça, on n’a pas encore remis en route le fauve et c’est là que ça vas se compliquer. Notre Zéphyr hiberne depuis l’hiver dernier et le réveil ne se passe pas comme à l’accoutumée (le confinement n’a rien arrangé).

La batterie est bien rechargée et malheureusement le moteur refuse de démarrer. Pire, le relai de démarreur reste collé, impossible d’arrêter la mise en route, le démarreur continu de tourner.  On arrache la selle et on débranche la batterie, ça fait taire ce foutu démarreur.

Dans le même temps, les carbus pissent le carburant de partout répandant le précieux liquide tout autour de la moto.

Bilan, un relai de démarreur HS, les 4 pointeaux collés et les bougies noyées. Heureusement l’essence n’a pas remplie le moteur.

Au démontage de la rampe de carbu et des cuves, les pointeaux avec le bout caoutchouteux sont bel et bien collés dans leurs puits. Une simple pichenette sur le flotteur décolle les fautifs. Je nettoie l’ensemble, faute de pouvoir les remplacer. J’en profite aussi pour nettoyer les gicleurs, dont certains sont obstrués, et je remonte le tout.

Un relai tout neuf, des bougies raide neuves et des carbus nettoyés, forcément ça démarre nickel. Bon ça c’est fait.

La bête n’en a pas fini avec l’atelier, un joint spy de fourche n’est plus bien étanche. Ça fait tâche sur une si belle pétoire.

La commande est passée et il faudra 2 semaines pour en obtenir de nouveaux. Chez Kawa, ils ont grandement merdé, une histoire de paiement, bla bla bla.

La fourche est déposée, les tubes démontés et au remontage je bousille une bague de guidage supérieure. Retour chez Kawa pour la commande, deux bagues supérieures et deux bagues inférieures, ça fera pro. Là le petit gars explique que les bagues inférieures ne sont pas disponibles chez Kawasaki France. Ok, on prendra les supérieures et puis c’est tout.

Une semaine se passe, les nouvelles bagues sont là, mais ce sont les inférieures (je ne m’en rends pas compte tout de suite, re-merdage). Retour chez Kawa, en fait ce sont les bagues supérieures qui ne sont pas disponibles. Bon, ça ne sert à rien de râler, tout le monde peut se tromper, moi le premier.

Je trouve sur le net, en tapant la référence de la pièce, une bague toute neuve au tiers du prix et je peux enfin remonter le tout. Mission accomplie !


T'as aimé ? Alors partage !Share on Facebook
Facebook