Dominator 650 la suite…

La Domi poursuit sa lente métamorphose

j’en rêve la nuit…

Ma « Dominatrice » est donc toujours en chantier, elle poursuit sa lente métamorphose.

Je me remets au boulot après une longue coupure et je décide de fermer l’arrière du cadre par une boucle ronde. Quelques tubes droits et cintrés sont soudés au cadre par mon bon ami Sergio (encore lui). De longues heures de ponçage et masticage viennent parfaire la finition de ce rajout métallique.



Je peux maintenant m’attaquer au moulage du fond selle, directement sur le cadre. De la fibre de verre, renforcée par endroit, et de la mousse expansive, modèlent cette ébauche de selle. S’en suivent, là encore, de longues heures de découpes et de ponçage pour arriver à quelque chose d’acceptable.

Je découpe ensuite, dans une plaque d’aluminium (les restes de la modification de mon premier seven fifty), le bac à batterie et tout le fond qui supportera les relais, le boitier d’allumage, le régulateur et une serrure de selle (qui provient de la petite Suz, oui je sais, je ne jette rien ou presque). Serrure qu’il faut adapter au nouveau fond de selle puisqu’il n’y en a pas sur la Domi d’origine.

Le cadre est enfin finalisé, je l’apprête entièrement en gris clair (indispensable pour obtenir un rouge vif). Re-ponçage complet, nettoyage et dégraissage, je peux maintenant m’attaquer à la peinture finale.



Je sors la belle peinture rouge foncé du fond du placard (celle-là même qui recouvre le moteur). La base est juste diluée mais sans durcisseur selon les recommandations du fabriquant. Je profite qu’il n’y ai personne dans le hangar pour jouer du pistolet. Sans allée et venue, il y a forcément moins de poussières. 2 bonnes couches de base et deux autres de vernis, je retrouve le rouge que j’avais choisi au départ, ma qué bella !

Le hic, quand il n’y a personne dans l’atelier, c’est que je ne peux pas demander de coup de main à qui que ce soit. Alors je me démerde.

En essayant de repositionner le cadre lors du séchage, patatra, bing paf, je fais tomber ce foutu bâti de ferraille. Plus de peur que de mal, les quelques griffes et impacts seront facilement repris ultérieurement.

En attendant que la peinture sèche correctement, quelques jours mais en fait deux bonnes semaines, j’en profite pour réassembler les deux bras de fourche. Nouveaux joints, nouvelle huile, entièrement repeints, on dirait que c’est neuf. A part les tubes qui portent quelques stigmates çà et là, mais que je ponce légèrement au papier de verre grain 1000.



C’est le moment de réadapter le moteur dans le cadre. Je protège le cadre et le moteur avec du papier bulles et de l’adhésif de carrossier. Là, je demande de l’aide, seul c’est mission impossible pour moi. Avec bien du mal, le moteur a retrouvé sa place initiale, non sans avoir défiguré une fois encore la belle peinture. Aller, deux griffes de plus.



Je peux enfin m’attaquer au remontage de tous les éléments de ma pétoire. C’est très long et il faut ressortir toutes les pièces bien rangées, nettoyées et repeintes pour la plupart. Le plus long, c’est de retrouver les bonnes vis. Je ne peux pas remonter la visserie d’origine, les vis et écrous portent tous les stigmates du temps. Alors j’adapte de la bonne visserie inox BTR qu’il faut couper à mesure pour certaines.

C’est au tour du faisceau électrique. Cet amas de câbles et relais se trouve à l’origine planqué dans la tête de fourche du Dominator. Sans ce carénage, il me faut réimplanter tout ce petit monde sous le réservoir et sous la selle. Raccourcir par ici et rallonger par-là, c’est un casse-tête de trouver de la place pour tous.



La Domi progresse doucettement, j’ai ressorti un compteur à fond blanc (d’origine sur la petite Suz’ VX 800) qui fera superbement l’affaire en plus du bloc de voyants trouvé sur le « coin ». J’adapte l’ensemble sous le té de fourche de part et d’autre du contacteur à clé. Je façonne et fais souder un cache pour les voyants, le tout est peint en noir grainé.

J’ai enfin trouvé une jante avant d’occasion en 17’’, en super état et pas cher du tout, qui prendra la place de la roue de 21’’ d’origine. Je bloque maintenant sur une roue arrière plus large afin de recevoir un pneu en 160. Faute de moyens j’attends de tomber sur une bonne occase.

En attendant j’essaye les quelques gardes boues qui trainent dans l’atelier, peut être que ça vas le faire. J’ai ensuite dégoté un phare et des clignos d’occase qui feront mon affaire, je pense.

Mes bons amis m’ont payés une magnifique roue arrière neuve pour mon anniv’, youpi ! En plus d’être bien large, elle est parfaitement alignée pour la transmission (le moyeu est légèrement déporté). La bête peut désormais reposer sur ses pattes.



J’ai déniché des tuyaux d’échappement flexibles que j’ai recouvert de bande thermique. Les 2 guns qui finiront l’arrière sont en chemin. Commandés sur Ali » pas trop express » sur ce coup-là, je vais en chier pour adapter tout ce petit monde, j’attends de voir le résultat.

J’ai également dégoté un feu arrière bien vintage et un garde boue arrière en alu au prix de la chinoiserie.

La Dominator a ’’trouvée’’ de nouveaux pneus (encore un cadeau, merci les gars) et est désormais bien campée sur ses roues. Par contre le phare et les clignotants, une fois en place, ne me plaisent plus, j’ai envie d’autre chose, mais je ne sais pas encore de quoi.

Les échappements sont maintenant montés et ça, ça me plait bien. En espérant que le tout soit bien étanche, les raccords sont plutôt larges.




un moteur qui crache des flammes

Je délaisse à nouveau ma belle pétoire rouge pour m’occuper d’une autre, bien plus verte celle-là. La suite l’année prochaine…


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