Une bien molle BMW R80

Une bien molle, la suite…

BMW R80

Enfin de retour, après plusieurs semaines, la selle de la BM est entre mes mains, conforme à ma demande mais, parce qu’il y a un mais, la finition n’est pas là.

D’horribles plis sont bien visibles sur l’avant et les côtés du revêtement de selle. J’appelle illico l’artisan pour lui en faire part et il m’explique qu’une fois collé, il ne peut plus y revenir. Je vois de suite qu’il n’y a pas de mousse pour isoler l’armature métallique du fond de selle et que cela occasionne d’affreux défauts. Je cogite, peste et réalise que je dois y remédier moi-même. Trouver une mousse assez fine mais suffisamment épaisse pour masquer les défauts, facile à dire mais en cherchant, je trouve des carrés de mousse, de toutes les couleurs, pour jeux éducatifs, qui traînaient dans un tiroir, ça fera l’affaire. 

Entre temps, l’ami Gaëtan, à qui j’en avais fait part, dégote un rouleau de mousse, bien plus adapté, en partance pour la déchetterie dans le coffre de voiture d’un de ces amis !? Incroyable, non ?

Comme quoi, il faut toujours en parler autour de soi. Ce fameux rouleau de mousse est vite découpé aux dimensions et après avoir décollé et dé-riveté le revêtement de selle, j’insère ma découpe entre la mousse d’origine et le simili cuir pour isoler un peu l’armature de selle et rendre le tout moins disgracieux.

Mais pour se faire, il me faut quatre mains et je remercie vivement le coup de main de Gaëtan (encore lui) pour l’opération délicate. Le résultat est quand même plus probant, pas encore sans reproche mais satisfaisant. Je m’empresse de remonter la selle sur le dosseret, et l’ensemble sur la moto.

En ce début du mois de mars, c’est la deuxième journée  de soleil et je peux enfin espérer mette les roues de la BM hors du village et lui mettre quelques kilomètres au compteur. Pression des pneus, niveau d’huile, appoint de carburant, la pétoire redémarre sans problème (la batterie étant sous la charge régulière du fidèle OPTIMATE) et me voilà parti pour une cinquantaine de bornes.

Mon dieu que c’est mou, les montées en régime sont toujours aussi lymphatiques et la BM n’usurpe pas son surnom de « bien molle ». Je m’interroge encore sur les aficionados du Flat BMW, qui lui trouvent tant de qualité… Heu et bien moi je préfère, et de loin, mes quatre cylindres japonais, ô combien plus jouissifs, plus souples et tellement plus rageurs dans les tours.

La Teutonne est bien terminée, que ce fut long, tant d’attente pour un résultat juste acceptable, pour moi qui la connais maintenant plus intimement. 

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