CLASSIC BIKES – CHIMAY – 2016

Road Racing Classic Bikes 15, 16 & 17 juillet 2016

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C’est après plus de 37 ans que je retrouve la ville de Chimay et son circuit routier, à l’âge de 16 ans (en 1979), j’avais fait la route depuis Lille avec mon Zündapp 50cc pour admirer le pilotage exubérant de Barry Sheene, mon idole de l’époque. Aujourd’hui, c’est avec ma chérie et le seven fifty bi-place que je fais le déplacement. Au départ, nous devions exposer et vendre mes créations, comme à notre habitude, mais toutes les places étaient prises ou en tous cas il était un peu tard pour réserver. Qu’à cela ne tienne,  faute d’exposer, c’est en touriste-spectateur qu’on se retrouve à Chimay ce dimanche matin.

20 € par tête, c’est le prix de l’entrée, ce n’est pas cadeau mais maintenant qu’on est là…

On traverse la passerelle d’entrée aux paddocks vers 10h30, on va saluer directement Jean-Claude (le fort sympathique vendeur de stickers) et Alain (dont c’est aujourd’hui l’anniversaire) de chez Rofidal polyester. Les courses ont déjà commencées depuis longtemps, le bruit des « racing bikes » d’époque est largement supérieur aux sportives actuelles, on est directement dans l’ambiance. Car c’est bien de courses qu’il s’agit, pas de démonstrations ni de parades, ici ça ne rigole pas, on joue le championnat de motos anciennes et le niveau de pilotage est très élevé.

Les courses, disputées en plusieurs manches dans chaque catégorie, se suivent, sans temps mort, le spectacle n’en est que plus attractif. Je n’ai reconnu qu’un seul pilote, Bruno Leroy et sa Vincent 500 Comet de chez Godet compétition, rendus célèbre au travers des multiples reportages sur Patrick Godet et ses re-fabrications de 1000 Vincent. En déambulant dans les allées du paddock (une prairie aménagée) je découvre plusieurs motos dignes d’intérêt, j’en prends quelques photos çà et là, de même sous le chapiteau, au centre du circuit, où là aussi je saisis quelques clichés.

On cherche et trouve de l’ombre pour déjeuner, il fait déjà plus de 27°, on engloutit un casse dalle jambon cru-beurre préparé la veille et on vide une bouteille de Perrier encore un peu fraiche, même pas 14h, c’est parti pour l’après-midi, les courses reprennent. On s’installe, dans l’herbe, dans l’intérieur du virage en bout de ligne droite pour suivre un peu les compétitions et contempler les différentes motos, 2 temps, 4 temps, mono, bi, tri et quatre cylindres et aussi les styles de pilotage.

On ne peut pas venir à Chimay sans boire une Chimay, c’est une bleue que je choisis, au bar, bien fraiche et à 4 euros quand même. Dire que mon dealer habituel me fait la Chimay bleue 33cl à 1,59 €, on va dire que c’est ma contribution à l’organisation de l’événement. J’offre à ma chérie un coca glacé, la bière, ce n’est pas son truc.

Presque 17h, on prend congé auprès des collègues exposants, merci à eux pour nous avoir débarrassé de nos casques et blousons pour la journée, on salue également Ellen, rencontrée à Spa en début de mois. On reprend la route, bien fatigués (on a plus 20 ans) et ce n’est pas avec la Seven qu’on va pouvoir se reposer, bracelets et pots sonores finissent de nous casser, « faut savoir ce qu’on veut » !

Content d’avoir retrouvé Chimay, le circuit routier à bien changé, mais le plaisir est toujours au rendez-vous.

 

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