AMBIANCE GARAGE N°16

Et pendant ce temps là, au garage…

Voici donc le résumé de la belle saison 2022 au garage. Tous les membres de l’association se sont bien afférés sur leurs projets respectifs.

A commencer par le désormais éternel Karmann Ghia. Enfin, la peinture est appliquée. C’est bien sûr l’ami Fredo qui nous gratifie d’une belle peinture brillante et fortement métallisée. Le gris est certes un poil foncé mais cela lui vas plutôt pas mal.

Pour moi, c’est plutôt au niveau du métallisé que ça coince. Perso j’aurai préféré une teinte opaque, un peu comme à l’époque. Mais c’est le choix de Nico et je le respecte.

La mécanique rénovée de la belle allemande est réinsérée dans la carrosserie flambant neuve et raccordée à la boite de vitesse. Le reste des périphériques du moteur n’est qu’un remontage minutieux. Ensuite, il ne reste plus qu’à apporter un grand soin au remontage des éléments de finition. Facile à dire, mais là encore, ça vas prendre pas mal de temps.

Ensuite, un autre gros chantier incombe à Gabin. Le moteur de la Triumph Rocket 3 est détaillé en pièces pour une réfection de la boite de vitesses. Au démontage, il apparaît que plusieurs pignons de boites sont HS mais aussi les coussinets de vilebrequin et de bielles. La commande des pièces chez le concessionnaire Triumph trainera plusieurs mois.

Après réception des pièces, le remontage n’est qu’une formalité pour l’ami Gabin. Et la Rocket redonne de la voie. Un essai valide la réparation et c’est désormais une refonte esthétique qui accapare les temps libres du jeune ingénieur.

Gardes boues, phare, feux, guidon et peinture complète redonnent un coup de jeune au gros cruiser anglais. Beau boulot « petit ».

Devant la difficulté à revendre son Zéphyr, mon ami bodybuildé me demande de remettre son roadster dans une configuration plus classique, presque d’origine, avec grand guidon et tout le tralala. Il faut retrouver tous les éléments sur le marché de l’occase puisque tous ont disparu. Un guidon, un phare rond, des clignos et d’autres bricolos.

La belle tête de fourche avec ses doubles optiques sont revendus pour compenser l’achat des éléments d’origine.

Pour couronner le tout la bête s’est mise à fuir au niveau du couvre ACT. Au démontage, on s’aperçoit qu’il n’y a même pas de joint, juste une bonne couche de pate. On commande les joints et le couvre est réadapté au haut moteur.

Voilà donc la belle 750 Zéphyr prête à affronter une nouvelle saison. Avec son nouveau look, fini les annonces sur le coincoin, mon ami adepte de la gonflette décide de la conserver et même de la modifier. Un bras oscillant plus large avec une jante et un pneu plus généreux feraient son bonheur. Je ne suis pas sauvé, ce n’est pas demain que je serai au chômage.

La dominator a trouvée de nouveaux pneus (merci les gars) et est désormais bien campée sur ses roues. Par contre le phare et les clignotants ne me plaisent plus, j’ai envie d’autre chose, mais je ne sais pas encore de quoi.

Les échappements sont maintenant en place et ça, ça me plait bien. En espérant que le tout soit bien étanche, les raccords sont plutôt larges.

La bandit de JF est maintenant terminée ou presque. Elle est plutôt pas mal et la finition est top. Seule la selle me chagrine un peu. Trop volumineuse sur l’arrière, cela déséquilibre la silhouette de la pétoire, à mon gout.

La Ford Mustang peu enfin ressortir de son trou, le bloc réalésé et toutes les pièces sont revenus au garage. Mais avant ça, le frangin, en homme méticuleux, nettoie, gratte et ponce tous les éléments du V8. Ensuite, tout est repeint dans les coloris d’origine, c’est-à-dire le bleu Ford et du gris, du noir.

Le moteur est réassemblé avec minutie et c’est enfin le jour du remontage dans son compartiment. Presque 1 an d’attente mais tout est magnifique, une finition parfaite. Et en plus ça démarre, nickel.

Et toujours, le samedi, les allées et venues des potes pour siroter une bière ou deux, partager un barbeuk et disserter sur tout et rien à la fois, la vie quoi.

De mon côté, ma petite entreprise a repris son activité à temps plein ou presque. Seul le problème de boite de vitesse de la « Popguns mobile » me fera rater quelques week-ends.

Le mois d’octobre sonne le glas de cette saison des festivals, salons et fêtes de la moto. Il ne reste plus désormais que la bourse moto de Cambrai, mi-novembre, pour clore définitivement ma saison 2022.

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